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Réforme du Master : aucun étudiant sans solution

Article rédigé le 23/11/2016 par

La ministre de l’Éducation Nationale, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, Najat Vallaud-Belkacem souhaite appliquer une nouvelle réforme du Master à la rentrée 2017. Il s’agit d’un projet de loi qui va permettre à chaque étudiant d’avoir droit à la poursuite des études.

Le système LMD : un système pénalisant pour les étudiants

Connu sous le sigle LMD, le système Licence-Master-Doctorat détermine les cycles universitaires. Appliqué depuis 2002 en France, ce système n’a cependant apporté aucun changement sur la sélection des étudiants à Bac + 4. Cela dit, les étudiants diplômés d’une Licence seront sélectionnés à la fin de leur première année de master avant de pouvoir poursuivre ou non leurs études.

Ce système accuse ainsi un certain nombre d’incohérences à l’exemple des critères de sélection du candidat portant sur un examen de son dossier universitaire, sur des tests de sélection ou même sur un tirage au sort. En cas d’échec, l’étudiant sera amené à intégrer un M2 dont il n’a pas fait le choix, à retenter son M1 ou même, à décrocher en M1 comme plus de 10 000 étudiants actuellement en France. Et si les universités parlent d’une faute de places ou de professeurs, la ministre de l’Éducation nationale parle d’un vide juridique.

Ainsi, une proposition de loi a été élaborée pour reconnaitre le droit à la poursuite des études.

Le droit à la poursuite des études pour chaque étudiant

Pour éviter que les étudiants recalés doivent à chaque fois passer devant les tribunaux pour avoir le droit de poursuivre leurs études, la ministre de l’Éducation Nationale a proposé deux solutions : combler le vide juridique et instaurer des critères de sélection plus équitables.

Pour ce faire, Najat Vallaud-Belkacem souhaite que les universités puissent recruter leurs étudiants en Master à leur rentrée. De même, la ministre propose que les critères de sélection soient plus objectifs, transparents et pédagogiques. Il s’agit surtout d’une réorganisation des études en filière pour promouvoir la continuité et l’insertion professionnelle des jeunes et réduire le décrochage des jeunes diplômés d’une licence de l’université. 

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