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Partir étudier à l’étranger : tout ce qu’il faut savoir

Article rédigé le 19/01/2023 par

Étudier à l’étranger offre de nombreux avantages. En plus des acquis liés aux études elles-mêmes, vous apprenez ou perfectionnez une langue étrangère et vous appréhendez une nouvelle culture. Néanmoins, ce choix ne s’improvise pas. Votre projet mérite réflexion et préparation. Pour faire quoi ? Où partir ? Combien de temps ? Dans quel cadre ? Référence du logement étudiant partout en France, Location-Étudiant est aussi à vos côtés pour tous les aspects de votre vie universitaire. Nous essayons aujourd’hui de répondre, aussi complètement que possible, aux questions que pose un départ à l’étranger pour étudier.

Pourquoi étudier à l’étranger ?

Selon une étude Indeed, en 2021, 99 500 étudiants français(1) ont fait le choix de partir étudier à l’étranger. Les avantages de ce choix sont multiples. Outre les acquis évoqués en introduction de ce sujet (langues, immersion culturelle, domaine d’étude spécifique), cette expatriation offre des dispositions comportementales et une expérience irremplaçables. De fait, l’expatriation des étudiants a un impact positif significatif sur leur accès à l’emploi après obtention de leur diplôme. La mention de ces études à l’étranger constitue un atout indéniable sur le CV des postulants. Les entreprises apprécient tout particulièrement ces jeunes diplômés dotés d’une expérience internationale. Celle-ci confirme, notamment, leur ouverture au monde et leur capacité d’adaptation.

Où partir étudier à l’étranger ?

Tout est question d’objectif. De nombreux étudiants français privilégient les pays francophones, Belgique et Canada tout particulièrement. Si ce choix s’explique par la proximité des cursus universitaires proposés avec le modèle français, il supprime de facto l’acquis linguistique. Dans un espace économique mondialisé, étudier à l’étranger offre une excellente opportunité de maîtriser une langue qui compte.

Selon une étude Joblift(2), les recruteurs français privilégient tout particulièrement les CV indiquant une maîtrise parfaite de l’Anglais, de l’Allemand et de l’Espagnol. Si la langue de Goethe n’est aujourd’hui pratiquée qu’en Allemagne, celles de Shakespeare et de Cervantes le sont dans de vastes parties du monde anglophones et hispanophones. Si le choix du pays de vos études peut être une affaire de cœur, la raison ne doit pas être totalement absente de l’équation. La langue acquise peut largement déterminer votre parcours professionnel ultérieur.

Très important : Dans tous les cas, il vous faut choisir un cursus universitaire à l’étranger qui vous apporte un diplôme reconnu en France. Le cadre dans lequel cette mobilité s’effectue est déterminant. Il peut conduire ou non à une reconnaissance du diplôme obtenu. En cas de doute, adressez-vous au centre ENIC-NARIC. Chargé de la reconnaissance en France des diplômes étrangers, il saura vous informer et vous conseiller.

Combien de temps étudier à l’étranger ?

La durée de votre séjour d’études à l’étranger est évidemment un point déterminant. Trop court, il ne vous apportera pas l’immersion nécessaire et sera jugé comme anecdotique par vos futurs recruteurs. Inférieures à un semestre, vos études à l’étranger ne confèrent pas à votre CV la dimension internationale recherchée. Dans plusieurs pays, le semestre universitaire dure 4 mois. Cette durée d’étude à l’étranger constitue le seuil minimal à envisager. De facto, les séjours de quelques semaines ne peuvent être considérés comme un réel cursus d’études à l’étranger.

À l’inverse, un séjour trop long risque de vous couper des réalités françaises et notamment de celles de son marché du travail. Jeune, vous vous imprégnerez rapidement des habitudes de votre pays d’étude et le retour en France risque d’être difficile. Une durée d’étude à l’étranger d’un an constitue probablement le compromis idéal. Vous reviendrez de ce séjour imprégné de langue et de la culture du pays d’accueil sans subir une déconnexion totale du système français.

Dans quel cadre étudier à l’étranger ?

Vous pouvez partir étudier à l’étranger en autonomie, c’est-à-dire hors de tout cadre organisé par le système français d’études supérieures. Ce choix implique une capacité réelle à définir et à organiser votre projet. Il vous faudra, en outre, effectuer seul les démarches d’admission dans l’université étrangère choisie et disposer d’un budget personnel conséquent ou trouver dans le même temps un job étudiant sur place. Un vrai défi à réserver aux étudiants les plus solides.

Plusieurs programmes proposent un cadre organisé pour étudier à l’étranger et donnent accès aux bourses d’études correspondantes. Ils simplifient considérablement l’organisation de votre mobilité. Pour partir étudier à l’étranger, vous pouvez aujourd’hui envisager :

  • Le programme ERASMUS+ : pour les pays membres de l’Union européenne + Norvège, Islande, Liechtenstein, Macédoine du Nord, Serbie et Turquie.
  • Le programme Mobilité International de Crédits ERASMUS+ : le monde entier.
  • Les conventions bilatérales entre universités : les destinations dépendent des accords conclus par votre université dans des domaines d’études spécifiques.
  • Le réseau International Student Exchange Programs (ISEP) : ce réseau associe plus de 300 universités réparties sur les 5 continents.
  • Le Bureau de Coopération Interuniversitaire : il permet d’étudier au Québec en anglais ou en français.

Quel que soit votre domaine d’études, partir à l’étranger offre une expérience irremplaçable. Vous noterez que ce départ peut s’effectuer dès votre baccalauréat en poche. Attention néanmoins, même de courte durée, l’expatriation ne s’envisage pas à la légère. Elle implique une séparation familiale, une projection dans un cadre de vie inconnu et une perte de repères. L’expérience peut être mal vécue si vous partez trop tôt ou sans vous y être préparé psychologiquement.

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