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Bizutage ou journée d’intégration : attention aux dérives

Article rédigé le 13/10/2016 par

Des milliers de nouveaux bacheliers ont poussé la porte des salles de cours à la rentrée universitaire de septembre dernier et les jours précédents, les campus étaient animés par les pots de bienvenue et autres journées d’intégration. Même si le bizutage est interdit par la loi, certains étudiants en perpétuent les pratiques pendant ces différents événements. Des mesures ont donc été prises afin de pallier les dérives…

Des associations étudiantes pour surveiller

Malgré l’adoption de la loi 98-468 interdisant le bizutage 1998, certains étudiants continueraient à faire passer des « rites de passage » aux nouveaux admis. Pour prévenir d’éventuels dérapages et les contenir le cas échéant, les associations étudiantes collaborent avec les bureaux des élèves, les mutuelles, et parfois même le service de sécurité routière, afin de lutter contre les pratiques qui apparentés au bizutage c’est-à-dire « les cas de violences, de menaces ou d’atteintes sexuelles, le fait pour une personne d’amener autrui, contre son gré ou non, à subir ou à commettre des actes humiliants ou dégradants ou à consommer de l’alcool de manière excessive, lors de manifestations ou de réunions liées aux milieux scolaire et socio-éducatif », passibles de 6 à 12 mois d’emprisonnement et de 7500 à 15000 euros d’amende.

Des campagnes de sensibilisation et de valorisation des comportements responsables sont menées, et des formations  sont proposées aux organisateurs de soirées, à titre préventif. Des testeurs sont ensuite envoyés sur le terrain, pour constater ce qui se passe réellement lors des week-ends d’intégration. Équipements des lieux de réception, programme détaillé de la fête…, tout est vérifié. Ultime objectif : s’assurer que les règles de sécurité et l’éthique soient respectées sachant que toute transgression peut conduire à l’arrêt des festivités.

Un numéro pour signaler les dérives

Pour chaque rectorat, il existe un numéro vert gratuit confidentiel, permettant aux étudiants, leurs familles et toute autre personne de dénoncer les abus qu’ils constatent au cours de ces « périodes d’intégration », et ce sans craindre des représailles.

Ces numéros sont joignables du lundi au vendredi entre 9 heures à 18 heures. 

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